Zone tampon de Poutine : l'Ukraine se défend contre les demandes agressives !
La ministre ukrainienne des Affaires étrangères Sybiha rejette le projet de zone tampon de Poutine. L'Ukraine mène une offensive pour créer des zones de sécurité.

Zone tampon de Poutine : l'Ukraine se défend contre les demandes agressives !
Aujourd'hui, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiha a pris une position claire sur les récentes déclarations de Vladimir Poutine. Il avait annoncé la création d’une zone tampon à la frontière avec l’Ukraine, ce que Sybiha a qualifié de rejet agressif des efforts de paix. Le ministre ukrainien considère Poutine comme la principale cause du conflit en cours et fait comprendre au président russe que son plan n'est pas réalisable. Ce démenti intervient dans un contexte de tensions croissantes à la frontière et d’informations faisant état d’activités militaires des deux côtés.
Poutine lui-même a déclaré que les forces armées russes supprimaient activement les points de tir ennemis, sans toutefois révéler de détails sur l'emplacement exact ou l'étendue de la zone de sécurité souhaitée. Il a annoncé ces mesures après une visite dans la région de Koursk. Comme l'a souligné le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Heorhiy Tychyi, la zone tampon serait mieux établie sur le territoire russe. Pendant ce temps, le président Volodymyr Zelensky affirme que les troupes ukrainiennes continuent d'occuper des positions à Koursk et dans la région voisine de Belgorod.
Situation actuelle du conflit
La situation à la frontière est tendue. La Russie fait état d'une attaque à la roquette ukrainienne sur la petite ville de Lgov dans la région de Koursk, blessant 16 civils, dont quatre dans un état grave. Huit personnes ont également été blessées dans la région de Lipetsk par la chute des débris d'un drone ukrainien abattu. Dans les régions frontalières russes de Koursk, Belgorod et Briansk, le gouverneur de Belgorod a déjà déclaré l'état d'urgence en raison de la situation tendue, ce qui témoigne des graves conséquences des bombardements ukrainiens.
Zelensky, qui continue de faire état d'une avancée de l'armée ukrainienne, a souligné que les unités ukrainiennes dans la région de Koursk ont en réalité avancé d'un à deux kilomètres. Toutefois, cela est contesté par la partie russe, qui affirme que les attaques ukrainiennes ont été stoppées. L’offensive ukrainienne dans cette région a commencé le 6 août et il existe différents récits sur le terrain gagné. Alors que Zelensky revendique le contrôle de 74 villes, le gouverneur parle de 28 villes occupées.
Réactions internationales
Outre l’action militaire, les ministres des Finances du G7 suivent de près l’évolution de la situation. Ils envisagent d’augmenter la pression sur la Russie si Moscou n’accepte pas un cessez-le-feu. Un durcissement des sanctions est également envisagé dans ce contexte. Zelensky a souligné à plusieurs reprises que l’Ukraine n’était pas intéressée à prolonger la guerre. Il semble ouvert à des démarches vers un cessez-le-feu, mais sans une volonté russe significative, cette perspective reste incertaine.
Enfin, Tychyj a souligné que l'offensive ukrainienne ne vise pas à annexer le territoire russe, mais plutôt à créer une zone tampon pour protéger sa propre population. Le président Poutine, de son côté, a ordonné l'élaboration d'un programme de reconstruction des régions frontalières touchées par les combats, soulignant les défis actuels et la nécessité de stabilité dans ces zones. Pour des informations et des analyses détaillées, veuillez vous référer au reporting de LKZ et journal berlinois.