Les lettres émouvantes de Magdalena : le travail forcé découvert chez Bosch !

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Apprenez-en davantage sur le sort de Magdalena et des autres travailleurs forcés à Feuerbach pendant la Seconde Guerre mondiale.

Erfahren Sie mehr über Magdalenas Schicksal und andere Zwangsarbeiter in Feuerbach während des Zweiten Weltkriegs.
Apprenez-en davantage sur le sort de Magdalena et des autres travailleurs forcés à Feuerbach pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les lettres émouvantes de Magdalena : le travail forcé découvert chez Bosch !

Magdalena n'avait que 15 ans lorsqu'elle et sa famille furent déportées de leur pays natal vers Stuttgart pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme le Actualités Stuttgart rapporte qu'elle a dû effectuer des travaux forcés dans des conditions inhumaines chez Bosch à Feuerbach. Ils ont raconté leurs expériences dans une lettre émouvante qui donne un aperçu des terribles expériences que de nombreuses femmes, hommes et enfants de Pologne, d'Ukraine et de Biélorussie ont dû endurer pendant cette période.

Ces destins font partie d’une histoire bien plus vaste. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 20 millions de personnes ont été contraintes au travail forcé en Allemagne, un système étroitement lié à l’industrie de l’armement et à la guerre totale. D'après cela Courrier Weser Une exposition itinérante internationale à Hambourg, intitulée "Le travail forcé. Les Allemands, les travailleurs forcés et la guerre", aborde toute l'histoire du travail forcé et ses conséquences jusqu'après 1945.

Les mécanismes du travail forcé

À partir de 1940, le Reich allemand fut contraint d’enrôler des hommes et des femmes des pays envahis pour combler la pénurie de main-d’œuvre. Les travailleurs étrangers sont devenus un élément central de l’économie de guerre allemande. Rien qu'en août 1944, six millions de travailleurs civils forcés travaillaient dans l'industrie allemande. Agence fédérale pour l'éducation civique signalé. Plus d’un tiers de ces travailleurs forcés étaient des femmes, qui souffraient souvent de conditions brutales.

Les conditions de vie que devaient endurer les travailleurs forcés étaient extrêmement précaires. Les habitants de l’Union soviétique et de la Pologne, par exemple, étaient particulièrement victimes de discrimination et vivaient souvent dans des logements surpeuplés. Le travail forcé faisait clairement partie de l’ordre social raciste de l’État nazi. Dans les cavernes de l’exploitation industrielle, les travailleurs forcés ne trouvaient souvent guère plus que la possibilité de survivre.

Conséquences à long terme et culture du souvenir

Ce n’est que des décennies après la fin de la guerre que la prise de conscience et la reconnaissance de l’injustice envers les travailleurs forcés ont commencé. Beaucoup d’entre eux tentent de faire connaître au public le souvenir de leur douleur et de leur souffrance. Magdalena et d'autres comme Kevin Schmidt, qui a lu les lettres de Magdalena et documenté ses perspectives personnelles, jouent un rôle important dans la prévention de l'oubli.

L'exposition de Hambourg présente plus de 450 photographies et 500 documents, dont beaucoup sont exposés au public pour la première fois. Se souvenir de cette période sombre est important non seulement pour les victimes, mais aussi pour la société dans son ensemble. Car ce n’est qu’en comprenant le passé que nous pourrons garantir que de telles atrocités ne se reproduiront plus jamais.

La lutte pour l’indemnisation et la reconnaissance des travailleurs forcés n’est toujours pas terminée aujourd’hui. Plus de 4,7 milliards d'euros ont été versés à 1,7 million de survivants par la Fondation « Mémoire, responsabilité et avenir », mais les débats sur le passé se poursuivent.