Violence numérique : c'est ainsi que les personnes concernées se défendent contre les commentaires haineux !
Découvrez comment Ludwigsburg fait face à la violence numérique et quelles stratégies sont recommandées contre les discours de haine.

Violence numérique : c'est ainsi que les personnes concernées se défendent contre les commentaires haineux !
La violence numérique augmente dans le service public, comme le rapporte le [Bietigheimer Zeitung](https://www.bietigheimerzeitung.de/content.kreis-ludwigsburg-digitale-violent-gegenoeffentlichen-dienst- Nimm-zu.e044a383-cfc6-4276-a3fe-e7f7222f8a5f.html). Les agents publics, en particulier, sont de plus en plus exposés à des commentaires haineux et à des menaces en ligne. Le bureau d'information de Respect a donc formulé des recommandations claires sur la manière de traiter de tels commentaires.
La réaction aux commentaires haineux devrait largement dépendre du type d’expression. Les contenus criminels, tels que les incitations à la haine ou les menaces, doivent être signalés immédiatement. Les insultes personnelles ou les calomnies ne peuvent toutefois être signalées que par les personnes concernées. Un moyen efficace de contrer ces attaques numériques consiste à formuler un contre-discours objectivement formulé. L’objectif n’est pas seulement de convaincre l’auteur, mais aussi d’envoyer le signal que les discours de haine ne seront pas tolérés.
Contre-mesures et stratégies de sécurité
Il est recommandé de laisser votre propre commentaire afin de ne pas rendre le commentaire haineux original encore plus visible. De plus, les contre-commentaires existants peuvent être appuyés par des likes ou des messages de solidarité. Cependant, il est important de connaître ses propres limites. Les contre-discours peuvent également conduire à des attaques personnelles, c'est pourquoi il est très important de bloquer de telles attaques et de se protéger consciemment. Les personnes concernées ne doivent pas hésiter à demander de l'aide, que ce soit auprès de leur employeur, des centres de conseil ou de leurs amis.
Le problème du discours de haine ne touche pas uniquement les agents publics. Une étude de la Bavière contre la violence montre que 94 % des 14-24 ans qui utilisent Internet ont déjà été confrontés à des commentaires haineux. Le discours de haine comprend une variété de déclarations désobligeantes et offensantes adressées à divers groupes, notamment les personnes LGBTIQ, les femmes et les minorités religieuses.
Les dangers posés par les discours de haine sont divers. D’une part, cela peut provoquer des maladies mentales telles que la dépression. D’un autre côté, les discours de haine constituent une menace sérieuse pour la culture démocratique du débat. Selon une enquête Forsa de 2020, 68 % des jeunes internautes déclarent être souvent confrontés à des commentaires haineux.
Aperçus statistiques et aspects juridiques
Au total, 1 295 cas de discours de haine ont été initiés en Bavière en 2021. Parmi eux, 347 actes xénophobes et 280 cas concernant des femmes. Parmi eux, 450 cas ont abouti à des accusations, tandis que 332 ont abouti à un verdict ou à une ordonnance de sanction.
Une partie importante des internautes hésitent à exprimer leurs opinions en ligne par peur de réactions négatives. Cela touche 52% des femmes et 43% des hommes. L’exposition à des commentaires haineux pousse de nombreuses femmes à se retirer d’Internet, car ces commentaires ciblent souvent directement leur apparence ou leur sexe.
Diverses stratégies sont nécessaires pour lutter contre la propagation des discours de haine. Cela inclut le reporting aux opérateurs de plateforme et l’encouragement du contre-discours. La responsabilité en incombe non seulement aux personnes concernées, mais aussi aux plateformes elles-mêmes, qui sont tenues de supprimer rapidement les commentaires haineux.