Neidlingen en conflit : le conseil municipal discute du droit de premier refus !
Le droit de premier refus est en cours de discussion au sein du conseil local de Neidlinger ; Les résidents expriment leurs inquiétudes concernant une vente de propriété.

Neidlingen en conflit : le conseil municipal discute du droit de premier refus !
Le 2 juin 2025, une réunion du conseil municipal a eu lieu au pressoir de Neidlingen, autour de la question controversée du droit de préemption. Un cas concret survenu à la Giessenstrasse 3 a suscité un grand intérêt parmi les auditeurs. La municipalité a eu l'opportunité d'acheter un terrain proposé pour 490 000 euros et couvrant une superficie de 16 ares. La propriété pourrait offrir jusqu'à 1600 mètres carrés de surface habitable.
Lors de la réunion, les résidents ont fait part de leurs inquiétudes concernant le projet d'aménagement. Les discussions au sein du conseil local ont reflété les différentes opinions exprimées sur ce sujet. Certains conseillers soutiennent la proposition, tandis que d'autres sont sceptiques, soulignant l'impact potentiel sur le quartier. La décision finale sur le droit de premier refus est toujours en attente.
Le droit des communautés
Comme l'explique la plateforme anwalt.de, le droit de préemption des communes sert à mettre en œuvre les objectifs d'aménagement du territoire et de développement urbain. Il permet aux communes de sécuriser les propriétés avant qu'elles ne soient vendues à des tiers. Cependant, cette pratique est controversée et souvent critiquée comme une sorte d’« expropriation par la porte dérobée », en particulier dans les grandes villes où le marché du logement est tendu.
Dans le cas de Neidlingen, la décision de la commune de renoncer au droit de premier refus est également influencée par le cadre juridique actuel. Un arrêt du Tribunal administratif fédéral du 9 novembre 2021 a restreint les conditions d'exercice du droit de préemption. Ainsi, les communes ne peuvent pas exercer leur droit de premier refus uniquement par crainte d'être déplacées par des rénovations et la hausse des loyers. L’usage urbanistique du bien doit également être prouvé.
Réactions et perspectives
La commune de Neidlingen doit désormais déterminer si elle souhaite renoncer au droit de premier refus ou l'exercer. Dans ce dernier cas, le prix d'achat doit être approprié et la municipalité doit prouver que le droit de premier refus existe effectivement. En outre, les acheteurs peuvent également conclure des accords de résolution pour empêcher l’exercice du droit de premier refus. Celles-ci doivent être réalisées dans les trois mois suivant la décision de la commune.
La réunion du conseil municipal de Neidlinger a montré que le débat sur le droit de premier refus est complexe et à plusieurs niveaux. Les opinions des élus locaux et des habitants doivent être prises en compte dans la prise de décision, tandis que le cadre juridique continue de fonctionner en arrière-plan. De plus amples informations sur le développement proposé et son impact potentiel sur la communauté sont attendues dans un avenir proche. D’ici là, reste à savoir quelle décision le conseil municipal prendra finalement.